ADP : des élus dénoncent les conditions du référendum d'initiative populaire
Le référendum d'initiative populaire sur la privatisation d'Aéroports de Paris doit recueillir un peu plus de 4 millions de signatures pour passer à l'étape supérieure. Les parlementaires qui soutiennent le projet dénoncent une plateforme en ligne complexe.
Ils étaient tout sourire. Élus Les Républicains, socialistes, La France insoumise, tous ensemble contre la privatisation d'Aéroports de Paris, et pour un référendum d'initiative populaire. Quatre mois plus tard, le compteur affiche à peine plus de 550 000 signatures, sur les 4 717 396 requises. Certains dénoncent des complications d'accès au site.
Trouver les signatures manquantes
"Il y a un taux de chute énorme. Des gens qui entrent sur le site et qui ne peuvent pas s'inscrire. On a demandé la mise en place d'un comité de suivi à Christophe Castaner", dénonçait François Cornut-Gentille, député LR de Haute-Marne, le 20 juin dernier. D'autres affirment que l'État ne joue pas le jeu, avec une comparaison : les 12 millions d'euros mis dans la publicité en faveur du grand débat. Rien encore pour le référendum d'initiative populaire. Il reste cinq mois aux élus pour recueillir les signatures manquantes.
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