Delphine Batho : sa contre-attaque
La contre-attaque de Delphine Batho. Elle s'exprimait tout à l'heure pour la première fois depuis son éviction du gouvernement.
La bousculade médiatique est à la mesure de l'événement. Une ministre limogee reprend sa liberté de parole. Delphine Batho passe à l'attaque, première cible, Jean-Marc Ayrault.
Le Premier ministre, cette année, a décide de changer de méthode en faisant les arbitrages sans discussions directes. C'est fini la collegialite au sein du gouvernement.
Elle juge disproportionné son limogeage.
Je n'ai commis ni une erreur, ni une faute.
Elle dénonce une politique de rigueur.
Ce que je n'accepte pas, ce n'est pas de faire des compromis, c'est le tournant de la rigueur qui ne dit pas son nom.
Delphine Batho s'en prend aux lobbies pro-nucléaires et pro-gaz de schiste. Elle s'interroge sur leur influence au sommet de l'Etat.
Est-il normal que le patron de l'entreprise Vallourec, directement intéressé par l'exploitation des gaz de schiste, ait pu annoncer ma marginalisation des semaines a l'avance, devant des responsables de son entreprise aux Etats-Unis ? De quelles informations disposait-il.
L'Elysee rappelle que François Hollande reste oppose.
C'est encore une contre-offensive, celle de Jérôme Kerviel.
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