Plages : le business des chaises longues
Sur la côte méditerranéenne, les transats et les chaises longues peuvent se louer très cher et des vacanciers n’ont parfois pas les moyens de se les payer.
Pour avoir plus de confort sur les plages, certains sont prêts à payer très cher. C’est le cas sur cette plage d’Antibes (Alpes-Maritimes), où les touristes raffolent des transats. Sur une plage gratuite non loin de là, les vacanciers sont très agacés par le manque d’espace dû aux transats d’à côté. Sur certaines plages, difficile de se frayer un chemin alors que selon la loi, il doit y avoir un espace entre les transats et la mer.
Bain de soleil à prix d’or
Sur la plage de la Jetée par exemple, chaque espace a son prix : 22 € la journée pour un transat au fond, 25 € pour un siège près de la mer. Pour les meilleurs emplacements près du ponton : 35 €. Un bain de soleil à prix d’or. "La journée, ce qui attire le client, c’est surtout le transat. Après, c’est à nous de les mettre dans les meilleures conditions pour qu’après ils puissent consommer. On est là pour faire du business", reconnaît Victor Santos, cogérant de la plage. Il verse 70 000 euros à la mairie pour exploiter la plage.
Légalement, le littoral français appartient à l’État. Mais à Antibes, comme dans beaucoup d’autres communes, son exploitation a été confiée à la commune, qui fait elle-même appel à des entreprises privées en échange d’une redevance.
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