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Royaume-Uni : la bibliothèque nationale demande de l'aide pour déchiffrer une inscription sur une épée

+NDXOXCHWDRGHDXORVI+ Que veulent dire ces quelques lettres, gravées sur une épée à double tranchant du XIIIe siècle ? La British Library fait appel aux internautes pour tenter de trouver la réponse à cette question.

Article rédigé par franceinfo
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La British Library a lancé un appel aux internautes, le 3 août 2015, pour déchiffrer un message gravé sur une épée. (PETER BARRITT / ROBERT HARDING PREMIUM / AFP)

+NDXOXCHWDRGHDXORVI+ Que veulent dire ces quelques lettres, gravées sur une épée à double tranchant du XIIIe siècle ? Si vous avez une petite idée, la British Library est intéressée : la bibliothèque nationale du Royaume-Uni a en effet lancé, lundi 3 août, un appel aux internautes pour déchiffrer le message, comme l'a remarqué Numerama.

Une inscription "indéchiffrable" à ce jour

Actuellement exposée au sein de la British Library, l'épée a été retrouvée dans une rivière anglaise en juillet 1825, mais l'inscription reste à ce jour "indéchiffrable", raconte l'institution sur son blog (en anglais). Pour combien de temps encore ?

La bibliothèque nationale a déjà eu un premier retour venu d'un certain Marc van Hasselt. Des épées avec des inscriptions similaires, "probablement en latin", ont été découvertes en Suède et aux Pays-Bas, explique le diplômé d'études médiévales de l'université d'Utrecht (Pays-Bas).

Une première piste ?

En comparant l'épée de la British Library avec une autre, découverte aux Pays-Bas, Marc van Hasselt estime que le début du message – NDXOX – pourrait correspondre à "Nostrum Dominus" ou "Nomine Domini" ("notre Seigneur" ou "le nom du Seigneur"), suivi d'une référence à la trinité. Sur l'épée néerlandaise figure l'inscription MTINIUSCS, qu'il lit comme "Martinius Sanctus" ("Saint Martin") : "Peut-être un saint est-il aussi invoqué sur l'épée de la British Library ?" Une première piste ?

Ce n'est en tout cas pas la première fois qu'une institution fait appel aux internautes pour résoudre un tel problème, rappelle Numerama. En 2012, explique le site, l'université d'Oxford avait lancé un appel pour comprendre le proto-élamite, un système d'écriture utilisé au Moyen-Orient.

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