Jouets : des petits commerces de plus en plus rares
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Pour les fêtes, si 17% des achats de jouets se font via Internet, la majorité des enseignes choisies par les Français restent les grandes surfaces. Face à elles, les petites boutiques tentent de résister.
Les petites boutiques de jouets ont du mal à résister à l'essor de concurrents puissants. Pendant 34 ans, Daniel Dubayle a vendu des jouets dans sa boutique de Brive-la-Gaillarde (Corrèze), mais ce Noël, la boutique ferme définitivement. Lui et sa femme avaient pourtant 100 mètres carrés en plein centre-ville. Leur affaire a connu des hauts et des bas, chahutée par les grandes surfaces, les enseignes spécialisées et Internet.
Un produit d'appel pour les hypermarchés
À chaque fois, il a fallu abandonner les grandes marques, se repositionner pour survivre. "Les hypermarchés se servent du jouet comme produit d'appel, cassent les prix, les vendent à prix coûtant. À un moment donné, si vous êtes à 19 euros quand une grande surface est à 12 euros, vous ne pouvez plus continuer à avoir cette présence de prix. Donc vous êtes obligés de vous placer ou de vous retirer du marché sur ces produits-là", déplore ce propriétaire de magasin. Les petits commerces du jouet sont de plus en plus rares et occupent des marchés de niche.
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