Philippe Martinez brièvement exfiltré de la manifestation du 1er-Mai : Christophe Castaner "m'a demandé si j'allais bien, comme s'il s'inquiétait de ma santé"
Le leader de la CGT était l'invité de franceinfo, mercredi 1er mai. Il revient sur les raisons qui l'ont contraint à quitter momentanément le cortège de la manifestation parisienne.
Le secrétaire général de la CGT a été contraint de quitter brièvement le cortège parisien, mercredi 1er mai, en début d'après-midi. Philippe Martinez pointe du doigt les forces de l'ordre. "Je suis arrivé à la manifestation à 13h15. J'avais rendez-vous avec vos confrères pour un point de presse traditionnel. Vers 13h45, il y a eu des échauffourées dans le carré de tête. Les forces de l'ordre sont intervenues et ont visé une camionnette de la CGT qui ouvre le cortège", déclare-t-il sur franceinfo. Philippe Martinez qui assure qu'il y a eu ensuite "des gaz lacrymogènes et une volonté délibérée d'affrontements".
La préfecture de police a assuré sur Twitter que la CGT n’avait "jamais été la cible des policiers et gendarmes". Un message repris par le ministre de l'Intérieur. Christophe Castaner qui a tenté de joindre Philippe Martinez au téléphone et lui a laissé un message écrit, indique le leader de la CGT : "Il m'a demandé si j'allais bien, comme s'il s'inquiétait de ma santé." Philippe Martinez ne lui a pas encore répondu. "Je vais lui écrire", assure-t-il toutefois.
"Une grande journée de mobilisation"
"C'est une grande journée de mobilisation, c'est ça qu'il faut retenir ! On vient de dépasser les 310 000 manifestants dans toute la France, affirme le secrétaire général de la CGT, quand le ministère de l'Intérieur en compte deux fois moins. "Il y a, sur les questions sociales, convergence d’intérêts et convergence des revendications", a assuré Philippe Martinez sur franceinfo, invitant le chef de l'Etat à "revoir sa copie", une semaine après les annonces d'Emmanuel Macron pour répondre à la crise des "gilets jaunes".
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