1er mai : Emmanuel Macron rend hommage à Brahim Bouarram
Emmanuel Macron a choisi de rendre hommage à Brahim Bouarram, jeune marocain poussé dans la Seine par des militants d'extrême droite en marge d'un défilé du Front national. C'était il y a 22 ans, le 1er mai 1995. C'est la troisième fois que le candidat d'"En marche !" en appelle à la mémoire collective.
Ce 1er mai 2017, vingt-deux ans plus tard, Emmanuel Macron observe le silence du souvenir aux côtés du fils de Brahim Bouarram. Le 1er mai 1995, son père fut poussé dans le fleuve par des militants d'extrême droite. Perpétré à quelques jours de l'élection présidentielle, ce meurtre avait suscité une émotion immense.
"Les mêmes causes produisent les mêmes effets"
Le candidat Macron entend ramener l'extrême droite à son histoire : "Avez-vous entendu les propos de la dirigeante du parti d'extrême droite sur le Vel' d'Hiv' il y a quelques semaines ? Les racines sont bien là, elles sont vivaces. Les mêmes causes produisent les mêmes effets", a-t-il rappelé. Bertrand Delanoë, soutien d'Emmanuel Macron, poursuit en ces termes : "Si on perd la mémoire, on risque de perdre son âme". Emmanuel Macron continue à se livrer à une bataille des images symboliques sur le thème mémoriel pour décrédibiliser sa concurrente. Cet après-midi, il tiendra un meeting à Paris : il l'a baptisé "Ensemble la République".
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