1er-Mai : des syndicats débordés
Le leader de la CGT Philippe Martinez a dû quitter le cortège parisien mercredi 1er mai.
Entouré par son service d'ordre, Philippe Martinez, le secrétaire général de la CGT, un foulard sur la bouche, est exfiltré de la manifestation parisienne mercredi 1er mai peu avant 14 heures. Très vite, la situation dégénère, les projectiles et les insultes fusent : des manifestants tentent de déborder les gardes du corps de Philippe Martinez pour s'en prendre à lui. Il parvient finalement à s'enfuir. Quelques minutes plus tôt, il devait s'adresser aux journalistes, mais au même moment, des "black blocs" ont fait leur apparition. Des gaz lacrymogènes sèment alors la confusion.
Entre calme et tensions
De retour en tête de cortège plus tard dans l'après-midi, Philippe Martinez désigne les forces de l'ordre comme responsables. "J'ai vu les changements avec le nouveau préfet", a-t-il déclaré. Des syndicalistes de la FSU (Fédération syndicale unitaire) ont été contraints de ranger leur matériel, ils défileront finalement sans leur camionnette. Toute l'après-midi, le cortège des syndicats a défilé entre périodes de calme et moments de tensions.
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