Deauville : 150 ans d'histoire
On pourrait aussi faire ça chez soi, des peignes des bijoux ou autre chose.
Julian Bugier : Merci Joël de Rosnay.
Notre carnet de vacances, ce soir, à Deauville. Sa plage, ses hôtels, son casino, le berceau des bains de mer. C'est aussi une destination huppée, et qui l'a toujours été. Pourtant la station balnéaire n'existait pas il y a 150 ans.
Mettez un pied sur la plage et ils accourent. Un ballet contre le soleil et le vent. Leur métier n'existe qu'ici.
Je suis responsable parasolier ! C'est plagiste mais à Deauville, on dit parasolier car nos parasols sont différents des autres.
Deauville cultive la différence depuis 150 ans. Les planches sont inamovibles, les clichés aussi. Deauville c'est le XXIe arrondissement de Paris, où l'on monte à cheval au soleil couchant. Deauville, ça frime. On aime ou on aime pas, mais quand on aime c'est pour la vie. Ses vacanciers posent leurs affaires sous ce même parasol depuis.
35 ans. Qu'est-ce qui vous fait revenir ici.
La convivialité, retrouver des amis.
C'est chez nous.
Mesdames d'un côte, les messieurs de l'autre, et une bonne raison de venir ici.
J'avais l'habitude de prendre des vacances sur la Côte d'Azur. C'était un cauchemar, des embouteillages. Ici tout a été fait pour se sentir en vacances. Pour que la vie soit plus facile.
Cette station balnéaire fait du sur-mesure. Conçue à partir de rien. 1860 : Deauville c'est ça. Un vaste marais qui s'étend jusqu'à Trouville. Ce duc, frère de Napoléon III, et des amis assèchent le marais. Ils misent une fortune sur ce lopin de terre. Un casino, deux hôtels, un hippodrome, luxe et bienséance.
Il y a trop de cocottes et demi-mondaines à Trouville. Ils veulent rester entre eux, comme dans les clubs anglais. C'est un cercle initialement ferme.
Un écrin pour privilégiés. Aujourd'hui encore, le duc ne renierait pas sa station. Les plus grandes marques y sont implantées.
C'est la capitale du chic. C'est station balnéaire où on est dans l'obligation d'être élégant. Le laisser-aller, le côté maillot de bain en ville, ça n'existe pas.
Derrière les palaces, les villas huppées, il y a l'autre Deauville. Celui des Deauvillais : 3.500 âmes qui vivent sans paillettes.
Pour vous, il est où le vrai Deauville.
Il n'y en a plus beaucoup. Peut-être dans les anciennes rues. Il y a des gens qui n'ont pas bougé, les anciens. Il y a une rue où il y a 90% de vrais Deauvillais, c'est tout.
Il y a bien un endroit où tout le monde se retrouve. L'hippodrome attire des gens qui ne jouentjamais ailleurs.
Les courses, on y va une fois par an.
Avec la plage et le casino, les courses sont ce qui a fait de Deauville, depuis 150 ans, un tiercé gagnant.
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