Cet article date de plus de six ans.

L'Amoco Cadiz, quarante ans après une marée noire à l'origine d'une prise de conscience

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
L'Amoco Cadiz, quarante ans après une marée noire à l'origine d'une prise de conscience
L'Amoco Cadiz, quarante ans après une marée noire à l'origine d'une prise de conscience L'Amoco Cadiz, quarante ans après une marée noire à l'origine d'une prise de conscience
Article rédigé par France 3
France Télévisions

Le 16 mars 1978, le pétrolier l'Amoco Cadiz s'échoue au large de Portsall et les images de ces oiseaux englués dans l'impressionnante marée noire restent dans les mémoires. Quarante ans après, cette catastrophe a permis une prise de conscience.

Un souvenir indélébile pour ceux qui l'ont vécu. C'est ici, sur la côte finistérienne, que la France a connu la pire marée noire de son histoire. C'était il y a quarante ans, et depuis, la nature a repris ses droits. Mais personne n'a oublié l'Amoco Cadiz et ses terribles conséquences. "Sur les plages de la commune, c'était noir, glauque et visqueux", se remémore Marguerite Lamour, maire (LR) de Ploudalmézeau (Finistère). Avant d'ajouter : " Vous ne pouvez pas l'imaginer, là où aujourd'hui tout est blanc. Mais c'était une odeur insupportable qui vous prenait jusqu'au fond des narines".

Pollueur-payeur

Le 16 mars 1978, le pétrolier géant l'Amoco Cadiz s'échoue. 220 000 tonnes de brut s'échappent. Une catastrophe écologique. Sur près de 400 kilomètres, le littoral est souillé. Quatre ans plus tard, les communes bretonnes touchées portent plainte à Chicago et obtiennent réparation. La compagnie américaine est condamnée à verser 186 millions d'euros. Avec pour la première fois, l'instauration du principe "pollueur-payeur". "Ce qui a changé juridiquement, c'est que les sociétés pétrolières, qui étaient propriétaires de bateaux, n'étaient plus dans le régime de l'impunité", commente l'avocate Corinne Lepage. Depuis, les pétroliers sont mieux surveillés et la route maritime qu'ils empruntent a été modifiée.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.