Crash Air Algérie : un long travail d'identification
Ils procèdent à un minutieux travail d'identification. Leur mission pourrait durer plusieurs semaines, à tel point qu'un camp de base est en train de voir le jour.
A quelques mètres du site du crash, un camp de vie se met en place. Pres de 400 personnes y sont installées, militaires et enquêteurs vivent au rythme des ravitaillements par hélicoptère. Tout autour, des soldats français et maliens assurent la sécurité. Une présence indispensable vue la situation du pays.
Ceux qui sont sur cette position sont autorisés à venir travailler. Nous sommes dans un contexte de présence de groupes armés, qui peut avoir des incidences.
Au milieu des débris, les enquêteurs français et internationaux continuent leurs recherches, minutieusement.
C'est comme une scène de crime, avec les mêmes protocoles. On partage la zone en portions qu'on va exploiter.
Chaque échantillon est préservé sous ces tentes, car la chaleur peut tout endommager, il fait plus de 50 degrés.
La contrainte, c'est le temps. Nous avons une très forte chaleur, de l'humidité parfois, des grandes pluies, des vents, donc nous devions nous déployer très rapidement.
Un convoi était attendu ce matin sur le site du crash. Des véhicules partis hier de Gao et qui transportent vivres, matériels, de quoi installer une base avancée. De quoi permettre aux militaires et aux enquêteurs de tenir une dizaine de jours, signe que cette enquête s'inscrit dans la durée.
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