Corse : dispersion de la nappe d'hydrocarbures

La nappe d'hydrocarbures qui derivait hier au large de la Corse s'est dispersée. Il ne resterait en mer "que" 10 à 20 % de brut. De plus, le courant pousse ces plaques au large. Le littoral, et notamment la réserve de Scandola, ne sont plus menacés. On ne sait pas encore qui a effectue ce dégazage sauvage.

Après une nuit d'inquiétude, ils ont voulu en avoir le coeur net. Ce matin, les agents du Parc naturel de la Corse ont pris la direction de la réserve de Scandola, à la recherche de la moinde trace de pollution.

Si on repère un reflet arc-en-ciel, cela veut dire hydrocarbure léger. Pour l'hydrocarbure lourd, c'est du goudron en surface.

Les agents du parc sont formels, les hydrocarbures ne sont pas arrivées jusqu'aux côtes. La réserve de Scandola n'est pas touchée. Une bonne nouvelle grâce aux vents qui ont épargne la Corse. Toute la nuit, un remorqueur de la marine nationale a travaille au large pour disperser les tâches de pollution qui s'étendaient sur 43 km de long. Ce matin, les traces ont disparu mais connaître l'origine de la pollution sera difficile.

L'idéal aurait été de détecter la pollution dans le sillage du navire. On est dans un cas d'un rejet illicite, volontaire ou non. On aura du mal à remonter jusqu'à l'auteur. les polluants lourds, le remorqueur a utilise des produits qui peuvent s'avérer toxiques surtout pour les espèces protégées de la réserve naturelle.

Si c'est utilisé en milieu côtier, cela peut être néfaste sur les espèces. Si c'est utilise au large avec des produits récents, l'impact pourra être limité.

Un dégazage au large semble l'hypothèse la plus probable. Une cinquantaine de dégazages sauvages ont lieu chaque année dans la Méditerranée.