Contre l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes : saccages à Nantes
Les dégâts matériels sont importants dans les rues de Nantes, 24 heures après les affrontements en marge de la manifestation contre l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Avant de revenir sur les tensions politiques concernant ce dossier, le point sur les conséquences de ces violences.
Une promenade dominicale dans un centre-ville saccagé. Cet après-midi, les Nantais découvrent les destructions provoquées par les affrontements de la veille, sidérés et souvent en colère.
On peut être contre l'aéroport mais ne pas en arriver la quand même.
Ils font savoir leurs opinions mais il y a des manières plus pacifiques de les exprimer.
Hier soir, la manifestation contre l'aéroport Notre-Dame-des-Landes se termine, les affrontements commencent, violents. Un millier de personnes environ s'attaquent aux CRS et aux installations. Alors quels sont les dégâts? Des dizaines de vitrines cassées, plusieurs engins de chantier incendiés et les murs du centre-ville maculés d'inscriptions. Certains locaux et stations du tramway ont été brûlés. Coût pour la régie de transport: entre 3 et 500.000 euros. Mais qui sont les casseurs? Selon les autorités, ce sont des militants radicaux issus de groupes d'extrême gauche venus spécialement pour détruire.
Cette violence venant de cette ultragauche, de ces Black Bloc qui sont souvent originaires de notre pays mais aussi de pays étrangers, est inadmissible.
Certains de ces activistes occupent toujours le futur site de l'aéroport, barricadés dans ce qu'ils appellent la "zone à défendre". En attendant, le maire de Nantes va porter plainte pour comprendre comment la manifestation de ce week-end a pu dégénérer.
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