Cinéma : "Wolverine", nouvel opus
Une superproduction estivale où le plus célèbre des X Men qu'incarne Hugh Jackman est rattrapé par son passé au Japon.
1945, Nagasaki, Japon, un mystérieux prisonnier torse nu va sauver un soldat japonais des radiations de la bombe A. Ça fait plus de 70 ans maintenant que les super-héros survolent ainsi l'histoire mouvementée des hommes dont ils sont les acteurs malgré eux. Le Wolverine, cet immortel aux griffes acérées et qui ne maîtrise pas sa force, est sans doute l'un des X-Men les plus intéressants. Beaucoup plus sexy que son modèle de papier, Hugh Jackman a repris le costume avec plaisir.
Ce qui est intéressant, c'est qu'il est lui-même son pire ennemi et qu'il mène un combat contre lui-même. Sa force, ses accès de rage ont fait de lui un monstre, un animal qui ne se contrôle pas.
Et dans ce deuxième volet, on ne lui propose pas moins que de devenir enfin mortel.
Tes pouvoirs de guérison peuvent être transmis. Je peux te rendre mortel.
Crois-moi mon pote, je ne suis pas un exemple à suivre.
Le film a été tourné au Japon. L'occasion de confronter le Wolverine a une autre culture, d'autres références cinématographiques.
Pour moi, c'est un rêve en technicolor du Japon. Ce mélange de Yakuzas, de ninjas, de samouraïs et de technologie.
Coiffage express au sèche-cheveux géant, pas tout à fait. Ce sont les coulisses du tournage d'une des scènes clés du film. Un combat sur un train lancé à plus de 300 km/h.
Les gens vont voir des scènes d'action qu'ils n'ontjamais vues. C'est un énorme film avec beaucoup de plaisir a la clé.
Et dans la course au box-office cet été, ce Wolverine a de sérieux arguments face aux zombies et aux robots.
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