Cinéma : l'évolution des effets spéciaux
Comment ont-ils aujourd'hui évolué ? Ils sont de plus en plus discrets et efficaces.
Marion Cotillard dans le rôle d'une femme qui a perdu ses jambes : sans les effets spéciaux, le film "De Rouille et d'os" n'aurait jamais été possible. Après le tournage, cette société a gomme les mollets et les pieds, puis les a remplacés par des images de synthèse. L'informatique permet désormais les trucages après tournage, sans gêner le réalisateur.
Si à chaque fois qu'on voulait faire un plan truqué, on interrompt le metteur en scène pour des raisons techniques, alors que c'est une scène d'émotion, on l'empêche de faire son film.
Les effets spéciaux ne sont plus réservés aux explosions. Ils permettent aussi de transmettre les émotions.
La capture de mouvement, ou "motion capture" existe depuis longtemps. On pose des marqueurs sur un comédien. L'ordinateur repère les points et superpose un personnage. La technique s'est affinée : 50 marqueurs permettent de reproduire des expressions de visage ou d'animer la figure d'un Brad Pitt de 80 ans.
On a créé Brad Pitt avec les rides qu'il devrait avoir. On utilise en partie la "motion capture" et des effets spéciaux.
Quelle place pour les effets traditionnels ? Ici, on utilise Spatules, pinceaux, peinture et silicone. Les prothèses qui vieillissent se sont adaptées à la haute définition.
Les caméras sont de plus en plus pointues. Il faut vraiment que le rendu soit parfait.
Cette peau en silicone destinée a Jean Dujardin le vieillira de 40 ans Cette face tuméfiée, c'est encore Jean Dujardin dans "Les Petits mouchoirs". Le meilleur des trucages est celui qui ne se devine pas.
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