: Vidéo Dialogues hilarants, scènes d’action ratées, mauvais acteurs... Quelle est la recette du nanar ?
La deuxième Nuit Nanarland, qui se tient au Grand Rex à Paris samedi 23 septembre, rend hommage à ces films caractéristiques d’un autre cinéma.
Le Parrain, Apocalypse Now, La Liste de Schindler… Des chefs-d’œuvre incontestés du septième art que vous ne verrez pas lors de la deuxième édition de la Nuit Nanarland. Samedi 23 septembre vont se réunir au Grand Rex les amoureux de ces films de série Z communément appelés "nanars".
A quoi reconnaît-on un nanar ? "C’est un film qui fait rire malgré lui, décrit Julien Gautier, membre du comité d’organisation de l’événement. Il y a un décalage entre ce que le réalisateur voulait faire ressentir et l’effet produit chez le spectateur." Au programme de cette nuit, des films aux titres savoureux comme Megaforce, Tarkan contre les Vikings ou Dangerous Men.
Des nanars qui s'assument
Voix française qui ne colle pas du tout au contexte de la scène, scènes de combat à la chorégraphie hasardeuse, acteurs au jeu suspect, voire inexistant, sans parler des effets tout sauf spéciaux… Certains signes ne trompent pas. Et le nanar n’est pas un domaine réservé à l’Asie ou aux Etats-Unis : la France aussi sait en produire. Au début des années 2000, Bloody Mallory ou Les Gaous ont vite gagné leurs galons.
Plus récemment, de l’autre côté de l’Atlantique, le studio Asylum s’est spécialisé dans la production de nanars assumés. Produits pour moins d’un million de dollars, ces films rassemblent tous les ingrédients du cinéma Z, mais de manière volontaire. "La démarche est de faire rire", assure Julien Gautier. Et ça marche : le studio génère 5 millions de dollars de bénéfices annuels, et les diffusions et rediffusions de la série des Sharknado, produite par Asylum, cartonnent sur la chaîne câblée SyFy.
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