Cambodge : retour sur les french doctors
Toutes les facs, les BTS, donnent des cours dbrthgraphe pour sauver les meubles,; On a baissé les bras depuis 15 ans.
David Pujadas : Merci pour ce point de vue pas rose ! Notre dossier ce soir : la grande aventure de l'humanitaire. Il y a 30 ans, à la frontière du Cambodge, de jeunes médecins fondaient Handicap international. Parmi les enfants équipés, une fillette d'une dizaine d'années. Nous avons retrouvé Gniep, installée en France, et toujours en contact avec ceux qui l'ont aidée.
Ils ne se sont pas vus depuis 30 ans.
Oh, la vache.
Pour la 1e fois, Gniep Smoeun trouve les médecins qui se sont occupés d'elle dans un camp de réfugiés en Thäflande au début des années 80.
Embrassades avec Marie et Jean-Baptiste Richardier.
Salut, ça va.
Punaise, cela me fait bizarre.
A l'époque, elle était une petite fille d'une dizaine d'années. Elle venait de perdre sa jambe dans l'explosion d'une mine. Ce jour-là, elle était partie chercher de l'eau Ces images tournées dans le camp ont été apportées par les Richardier.
Oh, ce n'est pas vrai.
En 1980, il travaillait comme médecin volontaire. Sa femme était infirmière. Ils s'occupaient des enfants victimes des mines. Gniep fut l'une des premières jeunes filles à qui ils ont posé une prothèse.
Cela doit s'insérer sous les os de la fesse.
Quelques semaines plus tard, la voici. Elle marche et elle a déjà retrouvé le sourire.
J'etais gaie malgré le handicap, c'est extraordinaire.
Chaque jour, plusieurs dizaines de blessés fuyant le Cambodge en guerre arrivaient dans le camp. Il n'y avait à l'époque aucune grande organisation de bénévoles pour s'occuper des personnes handicapées.
C'était insupportable, ils trouvaient eux-mêmes des solutions avec du bambou, avec des emballages. Ils arrivaient à se faire des prothèses. Et l'occident n'était pas capable d'amener des solutions ? Pour le médecin que j'étais, c'était insupportable ! Jean-Baptiste Richardier, sa femme, et quelques amis médecins décident de créer Handicap International. Avec les moyens du bord, ils fabriquent des prothèses. Ils apprennent aux amputés a les réparer eux-mêmes. Aujourd'hui, Handicap International a 30 ans. Et compte près de 3 500 volontaires.
Tu ne marches jamais avec le genou.
Je marche très mal, je le sais bien.
Gniep vit aujourd'hui près de Rennes. Elle a une fille de 13 ans et travaille comme infirmière. Elle collabore régulièrement avec handicap International.
J'ai commencé à participer en 1989. Depuis, j'interviens régulièrement dans les lycées et collèges pour promouvoir les actions de Handicap International. Je parle aussi des mines antipersonnel. travaille dans près de 60 pays.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.