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Bretange : polémique sur un viol

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Article rédigé par franceinfo
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Justice encore avec cette polémique en Bretagne. En septembre dernier, une habitante de Rennes a été violée. Les policiers ont demandé une analyse ADN mais elle n'a pas été réalisée faute de budget. C'est le parquet qui a dit non.

Nous l'appellerons Julie. Le soir du 16 septembre 2012, elle sort de discothèque. Elle fait une mauvaise rencontre, et subit un viol. Le lendemain elle porte plainte, passe des examens médicaux. Ses sous-vêtements sont mis sous scellés. Elle demande s'il est possible de trouver l'ADN de son agresseur.

J'ai compris qu'il fallait faire un devis pour savoir combien ça coûte d'envoyer nos vêtements.

Une recherche ADN coûte environ 300 euros. Mais pendant 7 mois, rien n'est demandé. En avril, les policiers lancent finalement le test. Un ADN est retrouve sur les vêtements de Julie, il correspond à un homme recherché pour viol. Sept mois d'attente durant lesquels l'individu aurait violé trois autres femmes.

Vous allez expliquer à 4 victimes et à leur famille que pour 340 euros, on n'a pas mené les expertises en 2013 qui auraient permis d'interpeller l'agresseur sexuel.

Le parquet de Rennes devrait s'exprimer dans l'après-midi et se défend dans la presse d'avoir fait un choix budgétaire.

S'ils avaient le budget, alors pourquoi ils ne l'ont pas fait ? En plus il y avait de l'ADN ! On aurait pu l'arrêter vite.

L'homme soupçonné de viol est sous les verrous, Julie, elle, attend d'être à nouveau entendue par la police.

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