Fuites des sujets du bac : le réseau Ozar Hatorah annonce qu'il se porte partie civile
Quatre personnes sont mises en examen dans cette affaire.
Après un communiqué adressé aux élèves en début de semaine, le réseau Ozar Hatorah indique dans un nouveau communiqué adressé à la presse mercredi 10 juillet qu’il se porte partie civile, après les fuites du sujet de maths au bac.
Le lycée de Créteil se dit "profondément choqué" par l’agissement de ce surveillant de l’établissement du Val-de-Marne soupçonné d'avoir eu accès aux sujets et de les avoir revendus. C’est l’avocat Patrick Klugman qui représentera les écoles de ce réseau : "L’école entend faire valoir ses droits et concourir à la manifestation de la vérité pour comprendre comment cette fraude a pu se mettre en place à son insu", explique maître Patrick Klugman.
Une enquête interne approfondie
"En parallèle à l’instruction, une enquête interne va être diligentée dont les résultats seront communiqués à l’autorité judiciaire. En d’autres terme, Ozar Hatorah n’a d’autre but que de faire la lumière sur cette malversation et mettra tout en oeuvre pour cela", ajoute l'avocat.
"Le réseau Ozar Hatorah est la première victime de faits commis par l’un de ses salariés", renchérit la direction.
"L’institution coopère pleinement avec la justice et mène actuellement une enquête approfondie, pour savoir comment de tels faits ont été rendus possibles, et mettre en place des procédures complémentaires afin que cela ne puisse plus se reproduire", poursuit le communiqué. La direction générale réaffirme "qu’aucune pression n’a jamais été exercée sur qui que ce soit".
Quatre personnes ont été mises en examen vendredi 6 juillet dans l'affaire des fuites des sujets des épreuves de mathématiques en séries ES et L du baccalauréat.
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