Avion Rafale : difficultés d'exportation

Le Rafale se vendra-t-il mieux avec une enveloppe supplémentaire de près d'un milliard d'euros ? L'avion de combat de chez Dassault n'a jamais vraiment réussi a séduire nos partenaires étrangers. Le ministère de la Défense entend donc lui apporter un nouveau soutien en vue de le moderniser.

lnvestir un milliard d'euros pour moderniser le Rafale alors qu'il ne s'est jamais exporté et que nous sommes en période de disette budgétaire, est-ce une bonne idée ? Le ministre de la Défense veut donner de nouveaux atouts à l'appareil.

Les conditions sont réunies pour qu'on ait un premier accord en 2014. On verra que le Rafale est un bon produit à l'exportation.

Marcel Dassault présente son prototype en 1985. Après l'effrondrement du mur de Berlin, la fin de la Guerre froide, le programme n'est plus une priorité. Il entre en service en 2001 pour une durée de vie de 50 ans. A condition d'évoluer, c'est le but du milliard signé hier pour l'équiper d'un nouveau système de bombardement, d'un missile antiaérien de très longue portée et d'un système de reconnaissance et de guidage dernier cri. Une modernisation et un message pour de futurs clients: le Rafale reste à la pointe de la technologie.

C'est une garantie pour les clients étrangers que cet avion sera suivi dans le temps par les industriels et avec le soutien de l'Etat français.

2014 s'annonce cruciale pour l'avenir commercial de l'avion. L'avion négocie avec l'Inde un contrat de 126 Rafale pour un marché de 15 milliards d'euros. Un contrat prometteur qui n'a toujours pas abouti.

Jusqu'où ira.