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Auvers-sur-Oise : le village de Van Gogh

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Article rédigé par franceinfo
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Nos carnets de vacances avec d'abord une destination qui attire des touristes du monde entier. C'est à Auvers-sur-Oise, un petit village où Van Gogh vécut les dernières semaines de sa vie. Un village où le peintre réalisait un chef-d'oeuvre parjour.

Il devait être tôt ce matin là lorsque Vincent Van Gogh a posé son chevalet au pied de cette église de campagne, devenue depuis l'une des plus célèbre au monde. Tout dans le village d'Auvers-sur-Oise rappelle son passage. Ses ruelles et ses escaliers, qui n'ont pas changé. Les champs de blé, qu'il a peint sans relâche à toute heure du jour. Sans oublier les bords de l'Oise. Plus de 120 ans après son arrivée sur ce quai de gare, on y vient pour replonger dans ses toiles.

Il y a beaucoup de lumière sur ses oeuvres. Il y a quelque chose de français.

A Auvers-sur-Oise, Van Gogh a peint 70 tableaux en 70 jours. Tous les sujets y passent, même la petite mairie. Une frénésie de travail et d'audace au côté du docteur Gachet qu'il immortalise, assis à cette table vermillon. C'est Theo, son frère, qui avait décide de confier le peintre aux bons soins de ce médecin, spécialiste de la mélancolie.

Ça collait parfaitement aux besoins de Theo et de Vincent de trouver un endroit joli, mignon, pittoresque avec une jolie lumière et avoir quelqu'un qui pourrait veiller sur lui.

A Auvers, Van Gogh retrouve la lumière du Nord de son enfance. Il accouche de chefs d'oeuvres, comme le "Champs de blé aux corbeaux". Peint ici à la croisée de ces chemins. Un hymne fievreux à la beauté de la nature. A sa force et à sa liberté. Le soir, il se retrouve à l'auberge des Ravoux. Pour 3,50 francs parjours, il a le gîte et le couvert. Le gîte, c'est une chambre de 7m2 au 2e étage où il meurt le 29 juillet, après s'être tire une balle dans le ventre. Ici non plus, rien n'a changé.

Depuis son décès, la chambre n'a jamais été habitée car c'était la chambre d'un suicidé et ça portait malheur. Toutes les autres chambres ont reçu l'électricité, le gaz, l'eau celle de Van Gogh est restée intacte. Les gens qui connaissent sa vie viennent meubler avec leurs souvenirs une chambre vide.

J'ai été impressionné par l'esprit qui règne ici. Un esprit de pauvreté.

j'ai ressentit une profonde empathie, j'en ai presque pleure.

Tel est le paradoxe pour le visiteur à Auvers-sur-Oise, Partagé entre le sentiment de la beauté, du génie, et d'un immense gâchis.

Sensations fortes et paysages sauvages, a présent. On embarque sur les eaux vives de l'Isère. Rafting, hydrospeed, ces sports font de plus en plus d'adeptes.

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