Artisanat : les bouchers

Quand je leur explique le métier, ils me disent : tu tues des bêtes.

Une fois son CAP en poche, il tentera de décrocher en 2 ans un brevet professionnel. En attendant, il suit les conseils de son tuteur.

Hop, hop, hop, tout ce morceau.

Son maître de stage est aussi passe par l'apprentissage. Pour lui, la transmission du savoir-faire est essentielle. La main-d'oeuvre fait défaut dans la boucherie, malgré la crise.

Tout le monde cherche du travail mais il manque du personnel jeune.

Pour les jeunes apprentis, 35 h hebdomadaires, payes 700 euros. Le salaire d'un boucher est d'environ 1 500 à 1 800 euros. Les artisans bouchers veulent séduire pour trouver des candidats.

La conjoncture difficile pourrait permettre aux gens de se remettre en question. De se former dans un métier auquel ils ne pensaient pas. On est là pour satisfaire leur demande.

La profession a mis en place depuis 2009 un bac professionnel. En 3 ans, les élèves, de plus en plus de jeunes filles, vont apprendre les 3 aspects du métier de boucher.

J'aimerais ouvrir une boutique, avec charcuterie et traiteur.

Seule condition : réaliser des études en alternance, une semaine en cours, une semaine en entreprise.

Il faut signer un contrat d'apprentissage ou de professionnalisation. Soit on trouve soi-même un employeur, soit nous les aidons à en trouver.

En France, 4 000 postes sont disponibles immédiatement.

Ce matin, c'était le dernier trajet pour le "bus des mines" à Douai. Il emmène, depuis 1925, les salariés de La Redoute au travail gratuitement La plupart étaient des filles de mineurs. Elles n'étaient que 32 ce matin. C'est un peu la fin d'une époque.

6 H ce matin. Le bus des mines prend son dernier départ. Un départ pas comme les autres pour les ouvrières de La Redoute. Tous les matins depuis 40 ans, l'autocar cueille les salariées du géant de la vente à distance sur les routes de l'ancien bassin minier. Direction Roubaix-Wattreloo. 60 km, deux heures de trajet. Une tranche de vie pour ces femmes.