Cet article date de plus de dix ans.

Nicolas Vanier : "Les accusations dont j'ai été victime sont inacceptables"

Contacté par francetv info, l'explorateur répond aux accusations d'une association, qui déplore l'état de dénutrition de chiens passés par son centre, fermé en juin.

Article rédigé par Fabien Magnenou
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Nicolas Vanier pose le 21 novembre 2013 à Paris, quelques semaines avant la sortie du film "Belle et Sébastien". (PATRICK KOVARIK / AFP)

"Ces chiens ne m'appartiennent pas", répond Nicolas Vanier. De retour de voyage, l'explorateur fait face à une polémique sur le sort réservé à des chiens passés par son camp de loisirs à Vassieux-en-Vercors (Drôme) fermé en juin à la suite de nombreux dysfonctionnements. Le camp est désormais "vide de tout chien", annonce la préfecture, mercredi 16 juillet. Certains animaux ont été recueillis par l'Eden Valley Ô secours des Nordiques, basée à Livron-sur-Drôme. Selon cette association, les animaux auraient été victimes de dénutrition.

"On m'a accusé sur les réseaux sociaux d'avoir abandonné mes chiens de traîneau dans un refuge. C'est inacceptable", réagit Nicolas Vanier, contacté par francetv info. "J'aime mes chiens et je repars avec eux l'hiver prochain. Ils sont avec moi, là où je les entraîne habituellement." L'association n'a jamais contesté ce point. Qu'importe, selon l'explorateur. "Des personnes mal intentionnées ont fait courir cette rumeur, alors que le nom de mes chiens est connu, qu'ils sont connus, et que tout ceci est facilement vérifiable."

"Je me porte garant de l'intégrité des propriétaires"

En revanche, des chiens ont bien atterri dans le refuge de l'association, en provenance du camp Nicolas Vanier. Jusque-là, ils appartenaient à des salariés du centre. "Ils sont arrivés en état de dénutrition", accuse l'association, photos à l'appui.

L'association Eden Valley a recueilli dans la Drôme dix chiens du camp de Nicolas Vanier, vendredi 11 juillet 2014. (ASSOCIATION EDEN VALLEY)

Faux, répond l'explorateur. "On peut faire dire tout et n'importe quoi à des photos. Ces chiens sont des Alaskans croisés entre des lévriers et des chiens de traîneau. Leur aspect morphologique peut être considéré comme un état de dénutrition, surtout en cette période de mue. Mais il n'en est rien." Quant aux salariés qui ont dû confier ces chiens au refuge après la fermeture du camp Nicolas Vanier, "ils l'ont fait dans l'intention d'assurer un avenir à leurs animaux", estime l'explorateur, qui défend l'intégrité des propriétaires. "Je m'en porte garant."

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.