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L'abattoir d'Alès fermé temporairement après la diffusion d'une vidéo sur les conditions d'abattage des animaux

Dans une vidéo, publiée par l'association de défense des animaux L214, on découvre les terribles conditions dans lesquelles sont tués cochons, vaches, chevaux et moutons. 

Article rédigé par franceinfo
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Publié Mis à jour
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Les abattoirs d'Alès (Gard), le 30 août 2013. (BORIS HORVAT / AFP)

Le maire d'Alès (Gard), Max Roustan (Les Républicains), a décidé, mercredi 14 octobre, de fermer "à titre conservatoire" l'abattoir municipal après la diffusion d'images chocs sur les conditions de mise à mort des animaux. Dans un communiqué, reçu par francetv info, l'édile se dit "très ému par ces images".

Sur la vidéo, publiée par l'association L214, on découvre les terribles conditions dans lesquelles sont tués cochons, vaches, chevaux ou encore moutons. Ces images révèlent des "risques sanitaires considérables", avec des animaux "maculés de matière fécale", selon le vétérinaire Gilbert Mouthon, un expert auprès des tribunaux contacté par le Point.

Les sanctions peuvent aller jusqu'à la fermeture définitive

"Une inspection des [services de l'Etat chargés des services vétérinaires] avait été effectuée le 4 septembre dans le cadre des visites annuelles programmées, a indiqué la préfecture du Gard, dans un communiqué envoyé mercredi à francetv info. Plusieurs des manquements repérés dans [la vidéo] avaient été constatés, bien que non comparables aux extraits diffusés."

Dans la foulée, Max Roustan a ordonné le lancement d'une enquête administrative interne "sur d'éventuels manquements aux normes d'abattage des animaux". "Si des fautes sont reconnues, des sanctions seront prises pouvant aller jusqu'à la fermeture définitive de l'abattoir d'Alès", indique le communiqué. 

Communiqué de Presse de la mairie d'Alès

Cent vingt emplois sont liés directement ou indirectement à cet abattoir. L'établissement, qui était menacé de fermeture à la fin des années 2000 en raison de sa vétusté, avait été rénové en 2010 pour 2,5 millions d'euros (payés par la ville). Ces travaux étaient censés le remettre aux normes, avec notamment un "matériel d'abattage dernier cri", précisait à l'époque le site web de la ville d'Alès.

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