Le loup dans le collimateur du gouvernement
Pour assurer une meilleure protection des troupeaux d'ovins, Ségolène Royal souhaite autoriser l'abattage de loups supplémentaires.
Depuis 1992, le nombre de loups est passé de zéro à 300 du sud-est au nord-est de la France. Ils chassent en meute ou en solitaire au grand dam des bergers. L'an dernier, plusieurs éleveurs ont signalé la perte de leurs brebis. Au total, ce sont 9 788 animaux qui ont été tués en 2016. Des attaques qui coûtent plus de 2,81 millions d'euros d'indemnisations. Pourtant, le ministère de l'Écologie avait pris des mesures en mettant en place un quota maximum de 36 loups à battre en un an. Problème : 33 loups ont déjà été tués.
La population a 15 jours pour donner son avis
Le gouvernement veut alors autoriser de nouveaux abattages pour assurer une meilleure protection des troupeaux d'ovins. Une mesure qui divise avec d'un côté les agriculteurs favorables à ce projet et de l'autre, les associations de protection des animaux pour lesquelles il est possible de cohabiter avec les loups. L'État vient de lancer une consultation publique et demande aux habitants de se prononcer d'ici au 21 février.
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