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Happy end pour les éléphantes de Lyon

Le tribunal administratif de Lyon a annulé mercredi l'arrêté du préfet du Rhône qui demandait l'euthanasie des éléphantes du zoo de Lyon, pour cause de tuberculose. Le tribunal suit ainsi les recommandations du rapporteur public, qui jugeait la mesure d'abattage "disproportionnée". Les deux animaux devraient être prochainement accueillis dans une propriété des Grimaldi.
Article rédigé par Clara Beaudoux
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Maxppp)

La vie sauve pour Baby et Népal, et une victoire pour les associations de défense des animaux. Mercredi, le tribunal administratif de Lyon a suivi les recommandations du rapporteur public et annulé l'arrêté préfectoral demandant l'euthanasie des deux animaux du zoo du Parc de la Tête d'Or à Lyon, pour cause de tuberculose.

Le tribunal dénonce une "erreur manifeste d'appréciation " du préfet lors de la demande d'euthanasie. Le jugement lui reproche aussi de ne pas avoir fait "procéder à l'ensemble des tests de dépistage " nécessaires. "Je remercie les deux instances de reconnaître que le préfet y a été un peu fort ", a réagi Gilbert Edelstein, directeur du cirque Pinder, propriétaire des éléphantes.

Bientôt hébergées dans une résidence princière des Grimaldi

Maintenant qu'elles sont sauvées, les deux éléphantes devraient prochainement être accueillies dans une propriété des Grimaldi. Stéphanie de Monaco est d'ailleurs venue mercredi matin au zoo de Lyon pour organiser le déplacement des pachydermes, qui va demander une importante logistique, vers Roc Angel, une propriété de la famille princière de Monaco dans les Alpes-Maritimes.

Baby et Népal, 42 et 43 ans, sont hébergées au zoo de Lyon depuis 1999. Leurs ennuis avaient démarré en 2010 quand des tests sanguins avaient révélé leur probable contamination à la tuberculose. Puis en 2012, lorsque leur voisine d'enclos était morte, le préfet avait ordonné leur euthanasie. Leur sort avait suscité de nombreuses prises de position, Brigitte Bardot menaçant notamment de devenir russe elle aussi.

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