Lozère : trois gypaètes barbus réintroduits dans les Cévennes
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Un million d'espèces animales et végétales pourrait disparaître dans un avenir proche à cause de la pollution, de la destruction des habitats et de la surexploitation des ressources naturelles. Le gypaète barbu fait partie des animaux menacés.
Avec deux autres congénères, un gypaète barbu a été réintroduit lundi 6 mai au cœur des Cévennes dans un nid perché à 900 mètres d'altitude. S'il survit, cette espèce à mi-chemin entre le vautour et l'aigle pourra atteindre trois mètres d'envergure à l'âge adulte. En face du nid, la Ligue de protection des oiseaux (LPO) les surveille de près. Les bébés rapaces seront nourris et observés jusqu'à ce qu'ils soient sevrés.
Sa nourriture : des os
Charognard, le gypaète a la particularité de se nourrir quasi exclusivement d'os qu'il lâche en vol pour les briser contre des rochers. La chasse et les câbles électriques sont ses principales menaces. Dans les Cévennes, c'est la 15e réintroduction de gypaètes depuis 2012. En voie de disparition, il y a une centaine de spécimens en France.
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