Dérèglement climatique : les cétacés plus présents sur les côtes françaises
L'été 2022 a été marqué par un béluga et une orque dans la Seine ou encore un rorqual échoué sur l'Île-de-Sein. Des faits qui soulignent la présence de plus en plus conséquente de cétacés sur nos côtes.
Des ombres noires à la surface de l'eau, s'approchant dangereusement, ont donné à Gaël Ledoux la frayeur de sa vie. "Je suis en train de me faire attaquer par les orques", commente-t-il dans une vidéo. Seul près des côtes espagnoles, le skipper a tenté de les persuader de ne pas casser son bateau. Heureusement, son voilier ne sera pas endommagé. Rolf Storkson, skipper norvégien, n'a pas eu la même chance. "Soudainement, le gouvernail a tourné complètement dans un sens puis complètement dans l'autre. Il a tourné une dernière fois, quelque chose n'allait pas", se souvient-il.
Une vingtaine de bateaux touchés
L'un des amis du Scandinave a également été éperonné, comme une vingtaine de bateaux depuis 2020, mais c'est la première fois au large de la Bretagne. Des mammifères marins qui connaissent parfois une triste fin. Un rorqual d'une vingtaine de mètres et de 25 tonnes était complètement épuisé au moment où il s'est échoué sur l'Île-de-Sein (Finistère). Le dérèglement climatique pourrait modifier l'habitat des cétacés et les rapprocher des zones de pêche. Le bruit des bateaux a un effet déroutant sur ces mammifères. Concernant les orques, aucune attaque mortelle n'a été recensée.
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