Une vache risque l'abattoir pour avoir traversé la frontière entre la Bulgarie et la Serbie
Les règles européennes, particulièrement strictes, exigent qu'un animal vivant dispose d'un certificat vétérinaire attestant sa parfaite santé avant son retour dans l'Union européenne. Ce qui n'est pas le cas de cette vache.
Attention, il faut suivre. Une vache bulgare est vouée à l'abattoir pour être passée par mégarde en Serbie, hors de l'Union européenne, avant de revenir dans son pays d'origine. Heureusement, elle pourrait finalement être épargnée, des tests pratiqués par les autorités vétérinaires s'étant révélés favorables."A ce stade, les analyses en laboratoire (...) sont favorables", a annoncé samedi 9 juin dans un communiqué l'Agence bulgare de sécurité alimentaire. "Les résultats finaux seront connus lundi et l'animal reste en quarantaine".
Penka, une vache rousse, s'était offert une petite fugue le 12 mai alors que son troupeau paissait près du village bulgare de Kopilovtsi. Ses pérégrinations l'avaient conduite jusqu'en Serbie toute proche. Recueillie par un fermier serbe qui l'avait identifiée grâce à son badge, elle avait été rendue quinze jours plus tard à son propriétaire, Ivan Haralampiev.
Certificat vétérinaire
C'est là que les ennuis de Penka avaient commencé : les règles européennes, particulièrement strictes en matière d'importation d'animaux vivants, exigent que la vache dispose d'un certificat vétérinaire attestant sa parfaite santé avant son retour dans l'UE. Faute d'un tel document, les autorités bulgares ont exigé qu'elle soit abattue.
Son propriétaire a alors lancé un appel public pour la sauver. Plus de 26 000 personnes ont signé une pétition en ligne adressée aux institutions européennes. L'ancien Beatle Paul McCartney a pris fait et cause pour le bovin sur les réseaux sociaux sous le hashtag #SavePenka. L'affaire a même été longuement évoquée lors d'un briefing quotidien de la Commission européenne. Le sort de l'animal devrait être fixé lundi 11 juin.
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