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Vidéo L214 dénonce la cruauté d'un abattoir en Dordogne avec une nouvelle vidéo choc

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 3min
Des milliers de veaux abattus chaque semaine dans des conditions dénoncées par L214, c'est ce que montrent ces nouvelles images dévoilées par l'association. Pourtant, ils sont vendus sous des labels rassurants… Attention, ces images peuvent choquer.
VIDEO. L214 dénonce la cruauté d'un abattoir en Dordogne avec une nouvelle vidéo choc Des milliers de veaux abattus chaque semaine dans des conditions dénoncées par L214, c'est ce que montrent ces nouvelles images dévoilées par l'association. Pourtant, ils sont vendus sous des labels rassurants… Attention, ces images peuvent choquer. (BRUT)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Des milliers de veaux abattus chaque semaine dans des conditions dénoncées par L214, c'est ce que montrent ces nouvelles images dévoilées par l'association. Pourtant, ils sont vendus sous des labels rassurants… Attention, ces images peuvent choquer.

Bio, label rouge, halal, casher... Dans un abattoir situé en Dordogne sont abattus des veaux bénéficiant de nombreux labels. Mais sur de nouvelles images dévoilées par L214, on peut voir des veaux abattus sans être étourdis, vidés de leur sang encore conscients et traînés au sol. Les animaux ont été séparés de leur mère dès la naissance, certains sont engraissés dans ces boxes minuscules sans accès extérieurs avant d'être envoyés dans l'abattoir Sobeval situé en Dordogne.

La filiale du groupe VanDrie Group habilitée à pratiquer l'abattage classique et rituel fournit des grandes surfaces, des restaurants collectifs et des boucheries. Aussi, sur leur site Internet, ils vantent leur savoir-faire. "Depuis des générations, le respect de l'homme et de l'animal ainsi que la qualité sont des valeurs essentielles partagées par toutes les entreprises du VanDrie Group", peut-on lire.

Des violations de la réglementation

Ici 3400 veaux sont abattus chaque semaine, soit 90 par heure. L'association L214 dénonce des pratiques en violation avec les réglementations en vigueur. Le code rural oblige les abattoirs à maintenir l'animal immobilisé pendant la saignée, à effectuer la saignée avant qu'il ne reprenne conscience et à les suspendre uniquement après l'étourdissement ou la mise à mort. L'association a annoncé avoir porté plainte.

Afin de réduire la souffrance des animaux, l'association demande également au ministère de l'agriculture de rendre obligatoire l'étourdissement.

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