Cet article date de plus de six ans.

"L’animal est capable d’éprouver des sensations qui sont propres aux humains" : l’engagement d’Allain Bougrain-Dubourg

Publié
Durée de la vidéo : 3 min
Brut : Allain Debourg
Brut : Allain Debourg Brut : Allain Debourg
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Actuel président de la Ligue pour la protection des oiseaux, Allain Bougrain-Dubourg plaide la cause des animaux qu’il considère urgente et sensible.

Toute sa vie, Allain Bougrain-Dubourg a protégé les animaux. L’actuel président de la Ligue de protection des animaux raconte la souffrance animale, dans une interview pour Brut.

S’il admet qu’on peut être moins sensible à la souffrance animale qu’à celle de l’homme, il exprime qu’à partir du moment où il y a souffrance, "il faut tout mettre en oeuvre pour la faire reculer".

Les découvertes de l’éthologie

 La science des comportements animaux nous apprend, nous dit Bougrain-Dubourg, que l’animal est capable d’ "éprouver des sensations qui sont propres aux humains" : "faire l’amour (…) pour le plaisir du sexe", "être heureux, triste" ou encore "tricher"

Nous "rapprocher" des animaux représenterait la solution pour l’homme de 69 ans, "même si chacun conserve sa singularité". Il préconise avant tout l’empathie : "Si on se mettait à la place des animaux, on comprendrait mieux leurs souffrances."

Les souffrances qui perdurent

 L’homme continue les mauvaises pratiques selon Bougrain-Dubourg, qui donne en exemple la tauromachie, se demandant "Comment peut-on donner la mort en spectacle ?" Il évoque aussi les "conditions contre-nature" des élevages en batterie, la capture des blaireaux dans leurs terriers, "alors que les petits sont là à leurs côtés"

Si on se mettait à la place des animaux, on comprendrait mieux leurs souffrances.

Allain Bougrain-Dubourg

Il en irait de la responsabilité de l’Homme d’avoir de l’ "attention à l’égard des plus faibles, et notamment des animaux".

Les motifs d’espoir

 Rappelant que l’animal reste indispensable à notre survie, l’activiste évoque deux motifs d’espoir. L’Europe, d’une part, "nous tire vers le haut dans nos responsabilités à l’égard de l’animal", d’autre part, c’est "vous", dit-il face caméra en s’adressant au consommateur.

Pragmatique, il conclut : "En refusant d’acheter certains produits, vous pourrez changer les choses."

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.