Cause animale : "C'est bien de faire de la communication, mais il faut des mesures concrètes", s'indigne une responsable du Parti animaliste
"Il n'y a que des promesses et jamais de mesure concrète" pour la cause animale, réagit lundi sur franceinfo Hélène Thouy, co-fondatrice du Parti animaliste, alors qu'Emmanuel Macron vient d'annoncer 15 millions d'euros supplémentaires pour les refuges pour animaux.
"C'est bien de faire de la communication, mais il faut des mesures concrètes", s'indigne sur franceinfo Hélène Thouy, co-fondatrice du Parti animaliste et candidate à l'élection présidentielle de 2022. Emmanuel Macron était en visite lundi 4 octobre dans les locaux de la SPA de Gray, en Haute-Saône. Il a annoncé une augmentation de 15 millions d'euros supplémentaires pour aider à la restauration des refuges, ainsi qu'un renforcement des mesures contre l'abandon des animaux.
Le président de la République a par ailleurs rappelé que l'interdiction du broyage des poussins et la castration à vif des porcelets entreront en vigueur en 2022. Pour Hélène Thouy, ce sont des mesures qui ne sont pas suffisantes. "Le broyage des poussins c'est encore en attente, sans parler du broyage des canards qui n'est pas évoqué, insiste la candidate du Parti animaliste, alors qu'on constate que la majorité des Français sont sensibles à la cause animale". La candidate à l'élection présidentielle rappelle également l'échec de l'interdiction des animaux sauvages dans les cirques, qui finalement a été annulée par le Sénat. "Il n'y a que des promesses et jamais de mesure concrète", ajoute-t-elle.
"Les chasseurs ne représentent que 2% de la population"
Le Parti animaliste s'oppose aux décisions du chef de l'État concernant la pratique de la chasse en France. Emmanuel Macron a réaffirmé lundi matin sa position favorable au maintien de ces pratiques. "Nos compatriotes sont attachés à la ruralité et aux traditions", a-t-il précisé au micro de franceinfo. Selon Hélène Thouy, la question de la chasse est un problème majeur. "Les chasseurs ont réussi à faire croire aux décideurs politiques qu'ils sont importants alors que c'est 2% de la population". Pour elle, "la chasse ne rime pas avec ruralité".
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.