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Chevaux mutilés : une opération d'envergure menée dans la nuit de jeudi à vendredi dans le Finistère

Les gendarmes font face à une multiplication de signalements. Ils ont décidé de renforcer la surveillance autour des élevages.

Article rédigé par franceinfo - avec France Bleu Breizh Izel.
Radio France
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Temps de lecture : 1 min
De nombreux chevaux ont été mutilés et tués ces dernières semaines en France. (Photo d'illustration). (HIELY CYRIL / MAXPPP)

Les gendarmes du Finistère renforcent la surveillance autour des élevages de chevaux. Dans la nuit de jeudi à vendredi, une opération d'envergure a été menée avec 45 gendarmes, dans une zone localisée qui reste confidentielle, rapporte France Bleu Breizh Izel. Une quarantaine de nouveaux signalements ont été adressés à la gendarmerie au cours de cette même nuit.

Des vérifications sont en cours. Pour le moment, seuls deux cas de chevaux mutilés, à Bannalec ont été confirmés. La gendarmerie continue d'enquêter sur une dizaine de nouvelles suspicions, dans plusieurs élevages des secteurs de Guenguat et Plogastel-Saint-Germain. Les équidés présentent des symptômes compatibles : désorientés, écroulés de fatigue, etc. Mais il n'y a pas de confirmation pour l'instant, dans l'attente des résultats des analyses toxicologiques réalisées sur les animaux.

La gendarmerie alerte contre les fausses rumeurs

La gendarmerie précise qu'elle met tout en œuvre pour accentuer la surveillance, avec davantage de militaires sur le terrain. Des cellules d'enquêtes ont aussi été créées au niveau départemental, régional et national. Attention aux fausses rumeurs sur les réseaux sociaux, prévient la gendarmerie. Des signalements pour des chevaux à Motreff, se sont révélés faux lorsque la gendarmerie a pris contact avec les éleveurs de la commune. C'est le cas aussi pour onze moutons qui avaient été signalés comme ayant été mutilés, à Cléden-Poher. Certains avaient des oreilles manquantes. Après vérification, les gendarmes ont pu confirmer qu'il s'agissait de morsures de chiens.

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