Chevaux mutilés : c'est la psychose chez les éleveurs
Le gouvernement parle d’actes des barbarie dans l’affaire des chevaux tués ou mutilés. Les ministres de l’Intérieur et de l’Agriculture se rendent lundi 7 septembre dans l’Oise, où des chevaux ont été blessés. Deux hommes sont recherchés en Côte-d’Or.
Les photos des agressions de chevaux circulent sur les réseaux sociaux et alimentent la hantise de tous les centres hippiques. Depuis plusieurs mois, les actes de cruauté se multiplient, surtout dans la moitié nord de la France. Durant le week-end du 5 et 6 septembre, en Côte-d’Or, un propriétaire a réussi à mettre en fuite plusieurs individus. 40 gendarmes ont été mobilisés, ainsi qu’un hélicoptère. En vain, ils n'ont pas été retrouvés.
Rites sataniques ou défis ?
Pour le moment, le mystère reste entier quant aux mobiles du ou des agresseurs, et de leur identité. Aucun suspect à ce jour n’a été mis en examen. Paniqués, les éleveurs s’organisent : certains se sont équipés de caméras, d’autres font des rondes et se disent prêts à intervenir. Les forces de l’ordre privilégient la piste de plusieurs auteurs avec différents modes opératoires. Ils multiplient les patrouilles de surveillance et exhortent les éleveurs à ne pas se faire justice eux-mêmes.
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