Cet article date de plus de sept ans.

Une mère opposée aux delphinariums écrit un mot d'excuse pour que son fils n'aille pas au Marineland avec sa classe

"J'enseigne à mon enfant à ne pas s'émerveiller de la détresse animale", a écrit la mère de famille.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Le Marineland d'Antibes (Alpes-Maritimes), le 23 juin 2016. (MAXPPP)

Elle préfère voir les mammifères marins dans leur milieu naturel. Une mère a rédigé un mot d'excuse pour que son fils ne participe pas, avec sa classe, à la visite du Marineland d'Antibes (Alpes-Maritimes), rapporte le HuffPost, vendredi 16 juin.

"Nous pensons qu'il n'est pas éthiquement acceptable que des dauphins et des orques qui parcourent entre 100 et 200 km par jour dans la mer, soient enfermés dans des piscines et sautent dans des cerceaux. J'enseigne à mon enfant à ne pas s'émerveiller de la détresse animale. Merci de votre compréhension, cordialement, Audrey."

Des règles plus strictes pour les delphinariums

La mère assure au HuffPost que son fils ne souhaitait pas aller au Marineland. "Il m'a dit qu'il préférait aller au Village des fous de Villeneuve-Loubet", dans le même département, explique-t-elle. "Je l'ai déjà emmené en mer avec l'association SOS Grand bleu à Saint-Jean-Cap-Ferrat, observer les mammifères marins dans leur habitat, poursuit-elle. Nous ne les avons pas dérangés, nous ne sommes pas intervenus, nous les avons observés avec respect."

Un arrêté signé en mai par Ségolène Royal prévoit d'améliorer le bien-être des dauphins en captivité en réglementant plus strictement le fonctionnement des delphinariums. Des bassins deux fois plus grands sont obligatoires. Par ailleurs, les "contacts directs entre le public et les animaux ainsi que les immersions du public dans les bassins hébergeant des cétacés" sont désormais interdits. L'arrêté prévoit également un "contrôle étroit de la reproduction des dauphins" qui "ne devient possible que si la configuration et la taille des bassins le permettent".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.