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200 espèces marines rares découvertes dans les fonds sous-marins libanais

Après un mois d'expédition, le projet Profondeurs du Liban, mené par l'organisation de protection des océans, Oceana, et des chercheurs libanais a mis à jour 200 espèces marines rares.

Article rédigé par franceinfo
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Le pocheteau noir, ou raie-capucin, a été aperçu pour la première fois dans le bassin Levantin, la partie sud-est de la Méditerranée, en novembre 2016. (OCEANA)

Des chercheurs ont mis à jour 200 espèces marines rares dans les fonds sous-marins du Liban, à fait savoir Oceana, organisation consacrée exclusivement à la conservation des océans, vendredi 25 novembre.

L'expédition, baptisée Profondeurs du Liban, a associé durant un mois le gouvernement libanais, les chercheurs locaux et les organisations internationales. Les chercheurs ont travaillé sur des zones abyssales et en particulier sur un système de canyons sous-marins "qui semblerait être le plus complexe de toute la Méditerranée."

Des découvertes inattendues

Les chercheurs ont exploré des zones se trouvant jusqu'à 1 050 mètres de profondeur. "L'expédition a permis de montrer que le Liban regorge d'espèces marines uniques qui méritent d'être protégées", souligne Oceana. Certaines de ces espèces sont "des nouvelles venues dans la Méditerranée, que l'on trouve habituellement dans l'Océan Atlantique et les régions polaires."

Les chercheurs d'Oceana ont particulièrement été impressionnés par "une superbe ceinture de jardins coralligènes, découverte à 80 mètres de profondeur, par de magnifiques coraux et une grande variété d'éponges."

Une aide pour la politique écologique du Liban

La découverte de certaines espèces de poissons a également été "assez inattendue", comme le pocheteau noir, aperçu pour la première fois dans le bassin Levantin, la partie sud-est de la Méditerranée. Le sagre a également été observé pour la première fois en Méditerranée lors de cette exploration.

Les résultats seront utilisés pour cartographier les zones qui pourraient constituer des Aires marines protégées (AMP) et permettront d'orienter le gouvernement libanais dans la gestion de ces écosystèmes et habitats précieux.

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