Xavier Niel : 11 milliards d'euros demandés pour T-Mobile

Comment cette procédure a-t-elle pu être déjouée ? Pour transporter 50 kg de cocaïne, deux sacs de sport peuvent suffire. Il y a deux ans, le chef de la brigade des stups avait demandé des caméras de surveillance à l'entrée de la salle des scellés. Elles n'ont toujours pas été installées.

Le fondateur de Free, Xavier Niel, propose 11 milliards d'euros pour s'offrir T-Mobile, un géant américain des télécoms. On parle souvent de l'appétit des Américains pour les entreprises françaises, cette fois, c'est l'inverse.

Un chef d'entreprise français à la conquête de l'Amérique. Xavier Niel, le patron de Free vient de lancer son pari le plus fou. Sa cible : l'opérateur T-Mobile. Plus de 50 millions d'abonnés aux USA. Un géant comparé à Free qui a six fois moins de clients. Mais le Français est en meilleure situation financière, il met donc sur la table 11 milliards d'euros et propose de racheter T-Mobile. Un patron français à l'offensive outre-Atlantique, le ministre de l'Economie applaudit.

Bousculer l'ordre établi, sans aucun complexe. C'est comme cela que le patron de Free a bâti sa fortune. Premier à développer le Minitel rose. Premier à mettre au point une box Internet tout compris. Et premier à casser les prix dans le téléphone mobile. Une méthode qu'il veut exporter aux Etats-Unis où la guerre des prix n'a pas encore eu lieu et les forfaits très chers.

Le réseau est bon mais c'est trop cher pour ce que j'utilise. Pas d'Internet, aucune option mais quand même 75 euros par mois.

Des tarifs en moyenne presque 4 fois plus chers que ceux de Free. Les spécialistes américains s'attendent donc à une révolution dans le secteur des télécoms si Niel réussit son pari.

Si jamais il applique son modèle de baisse drastique de prix comme il l'a fait en France, cela mettra la pression sur tous les opérateurs ici.