Découverte : week-end dans le Marais poitevin
A 13h, nous avons ouvert le 1er épisode de notre carte postale avec quelques gourmandises du marais poitevin. Ce soir, nous partons à la découverte de la richesse de ses paysagesm.
Le marais poitevin, des milliers de kilomètres de canaux. Des terres gagnées sur la mer il y a des siècles, asséchées par l'homme. On l'a baptisée: la Venise verte. C'est un tapis de lentilles d'eau qui Iui donne sa couleur si particulière. La visite commence au port d'Arçais. Le passage incontournable pour une promenade en barque dans ce labyrinthe d'eau et de verdure.
Sur la droite, vous avez les potagers. Il n'y a pas de pont, pas de chemin. Les gens sont obligés de traverser en barque.
Sans bruit, l'embarcation glisse sur l'eau grâce à la célèbre pigouille des bateliers.
Ça sert de gouvernail en même temps.
Avec de la chance, on peut voir les ragondins qui peuplent le marais. Il y a aussi les arbres centenaires, plantés pour tenir les berges.
C'est très verdoyant, très calme, avec les oiseaux qui chantent.
Plus inattendu, un tour de magie grâce au feuillage des arbres.
Ces feuilles se décomposent, vous avez une fermentation qui s'effectue. Ça fabrique un gaz.
Il suffit de remuer la vase et, surprise, l'eau prend feu. Nous quittons la Venise verte, direction la Vendée. Lairoux, à 60 kilomètres, au coeur du marais poitevin maritime. Un autre paysage. Tôt le matin, vous la croiserez peut-être, la cowboy des marais. Elle surveille le bétail. C'est son travail, vérifier que tout va bien.
Je vais regarder s'il n'y a aucune vache blessée ou qui aurait un comportement anormal.
Des centaines d'hectares de prairies. On les appelle les communaux, des terres prêtées aux éleveurs. Une vieille tradition. Dans cette réserve naturelle, le cheval fait très bien l'affaire.
Ce sont des zones protégées, on essaie d'avoir le minimum d'impact sur la faune, la flore, on n'abîme pas le marais.
Lui est aux premières loges pour profiter du spectacle du communal. Il vient souvent, par tous les temps.
C'est beau même par mauvaise lumière.
La pêche du héron cendré, le réveil des bébés ragondins ou la délicatesse de l'échasse blanche. Un petit monde qui cohabite dans la tranquillité de la prairie. Pour finir, retour dans la Venise verte, près de Coulon, sa capitale. A vélo, on découvre toujours de nouveaux canaux a l'infini.
La quantité de cours d'eau, les rencontres. C'est ça, la plus grande surprise.
Et voici l'attraction du marais, le bateau a chaîne. Traverser avec les vélos comme autrefois. Toute la famille s'amuse, mais attention à l'arrivée, ça secoue.
C'est original, on a l'impression d'être 100 ans plus tôt.
Avant de repartir, faire le plein d'images. La petite maison bleue des cartes postales, les bateaux qui se croisent sur les canaux. L'éventail de couleurs près des embarcadères et la beauté du marais poitevin à n'importe quelle heure de la journée.
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