Virus Ebola : l'inquiétude du personnel Air France
Inquiétude du personnel navigant d'Air France face à la progression du virus Ebola. Le bilan est passé à 1.350 morts selon les derniers chiffres. Plusieurs compagnies ont stoppé leurs vols vers les pays touchés. Ce n'est pas le cas d'Air France. Des stewards et hôtesses de l'air refusent parfois d'embarquer. C'est un passage obligé à l'aéroport de Conakry. La température de chaque personne est mesurée. Le but : interdire l'accès aux avions à tous passagers qui présenteraient les symptômes du virus Ebola. Malgré ces contrôles, le personnel des compagnies aériennes s'inquiète. Chez Air France, aucun stewart n'a souhaité s'exprimer. Mais en privé, certains reconnaissent avoir peur.
Ils sont très inquiets. Sur Conakry, c'est un airbus A330. La composition d'équipage est de 8. Et souvent, il part à 4, le minimum réglementaire.
Ce syndicat minoritaire a lancé une pétition. Un millier de signatures en 3 jours pour demander l'arrêt des dessertes dans les pays touchés par Ebola. Car Air France maintient ces liaisons alors que d'autres, comme British Airways ou Emirates, ont suspendu ces vols.
Pour nous, le risque est maîtrisé. Il n'y a pas lieu de modifier les vols.
Il est donc plus maîtrisé que pour British Airways.
Je réponds au nom d'Air France. J'échange avec mes collègues médecins de BA et Emirates. Pour nous, le risque est couvert.
L'OMS (Organisation mondiale de la santé) donne raison a Air France. Elle exhorte les gouvernements et les compagnies à ne rien arrêter. Pour elle, les contrôles à l'embarquement suffisent.
Au Proche-Orient, après les tirs de roquette du Hamas, des frappes ont visé Gaza.
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