Viol à Rennes : une recherche ADN trop coûteuse
Laurent Delahousse : Merci. Maître Berthon défend une jeune femme victime d'un viol qui avait eu lieu à Rennes en septembre 2012. Il affirme que si des analyses ADN avait été faites en temps et en heure plusieurs autres drames auraient pu être évités.
Julie a porte plainte pour viol Des prélèvements sont effectués sur son corps, ses sous-vêtements sont mis sous scellés. Elle espère que les analyses d'ADN permettront d'identifier son agresseur.
J'ai compris qu'il fallait faire un devis ! Pour voir combien ça coûte d'envoyer nos vêtements.
Une recherche ADN coûte environ 300 euros. Elle permet de comparer l'ADN trouve a un fichier national des délinquants sexuels. Les vêtements de Julie ne seront analysés que 6 mois après son agression. L'ADN correspond à un homme recherché pour viol. 6 mois d'attente durant lesquels il aurait viole 3 autres femmes. Pour le parquet de Rennes, ce retard n'est ni une faute ni un choix budgétaire.
Les choix faits résultent d'une recherche d'efficacité dans les investigations, et non de préoccupations financières qui n'ont pas lieu d'être dans la recherche de la vérité.
Pour cet avocat, la justice a voulu économiser un test, ce qui a retardé l'arrestation d'un homme soupçonné de plusieurs viols.
L'ADN de ce garçon était bien sur les sous-vêtements de ma cliente ! Si on avait fait cette expertise, on l'aurait identifié dès septembre 2012.
Julie sera de nouveau entendue par la police. Son agresseur présume est en prison. Elle attend avec 3 autres femmes l'ouverture du procès.
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