Viande de cheval : un nouveau scandale ?
on déjà parler d'un nouveau scandale de la viande de cheval ? Ce sont trois abattoirs français qui ont donné l'alerte. Situés dans le Gard, l'Hérault et le Nord, ils auraient mis au jour un vaste trafic. Des chevaux de selle auraient été achetés dans des centres équestres et écoulés frauduleusement dans l'alimentation.
Le trafic aurait commencé dans ce centre équestre de l'Est de la France. Il y a 2 ans, deux chevaux trop vieux pour être montés sont cédés à un acheteur qui leur promet une retraite paisible.
On s'est rendu compte qu'à chaque fois le discours était le même. Une fois les chevaux partis on n'avait plus de nouvelles du monsieur. Les animaux étaient soit-disant morts quand on le joignait. Cela paraissait énorme.
L'histoire se répète un an plus tard. Dans le sud-est de la France, au moins 3 autres chevaux impropres à la consommation finissent à l'abattoir d'Alès, trompé par de faux papiers édités en Belgique. 3 abattoirs ont déjà été victimes de l'escroquerie. 7 mois après le scandale de l'affaire Spanghero, ils réclament que la Commission européenne tienne ses engagements et crée un fichier d'identification centralisé.
En 2013, l'idéal serait d'avoir un carnet de santé informatisé, et un suivi stocké aux haras nationaux. Cela permettrait aux abattoirs au moment où la bête arrive de s'assurer que c'est la bonne, et qu'elle n'a pas subi de traitement médicamenteux.
La carte d'identité des chevaux est détruite 3 mois après l'abattage. Difficile de savoir combien d'entre eux étaient impropres à la consommation quand ils ont fini dans nos assiettes.
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