Cet article date de plus d'onze ans.

Vélos libre-service et vandalisation

Publié
vidéo : 38min
Ce replay n'est plus disponible.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Les vélos en libre service sont régulièrement volés ou détériorés. La situation devient critique à Paris où certaines stations ne fonctionnent pas cet été. Le problème se pose également dans d'autres grandes villes. Il a donc fallu renforcer les systèmes de vidéosurveillance.

Le vélo en libre-service subit une recrudescence du vandalisme. Ce qui agace les abonnés.

On vientjusqu'ici, on veut pique-niquer au parc de la Villette, et puis il y a 50 inutilisables.

Il y en a une de l'autre côte du parc, elle est bloquée aussi.

Là j'arrive à la fin des 30 minutes, faut que je me dépêche pour trouver.

C'est essentiellement le Nord-Est parisien qui est touche, ainsi que la proche banlieue. A Aubervilliers, le maire dresse un bilan désolant.

C'est plus de 1000 vélos qui ont été volés ou vandalisés depuis le début de l'année. C'est énorme sur un parc de 500 vélos permanents.

Le maire a demandé à sa police municipale de surveiller les stations.

Il y a une technique pour voler le vélo, c'est de secouer au maximum. L'endroit où c'est attaché va casser puis ils tirent le Vélib'.

La région parisienne n'est pas seule à déplorer des problèmes. A Orléans, le Vélo'+ a souffert au démarrage. L'opérateur a modifié deux fois le système d'accroche. Celui-là coûte 114 euros par vélo.

Ce système permet d'avoir une bride qui encercle entièrement le cadre. Ça permet d'éviter l'arrachage du vélo.

Depuis, les principales stations d'Orléans sont sous vidéosurveillance et les vols ont chuté de 30 à 2 par mois. A en croire le groupe Decaux, le principal gestionnaire de vélos, la capitale de la casse, c'est Toulouse. 75 % du parc a disparu l'an dernier. D'après la mairie, pas de raison de revoir les contrats.

Dans le système, Decaux y retrouve quand même ses petits.

Dans d'autres villes, la facture est tellement lourde que la municipalité doit passer a la caisse. Paris paye 400 euros pour chaque vélo disparu.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.