Vacances : les marchés d'été
La pleine saison vient de débuter pour les marches d'été. A ce moment de l'année, ils doivent assurer près de 80% de leur chiffre d'affaires. On en dénombre près de 8.000 en France.
Il est 6h30, le marche s'éveille. Les abonnes connaissent déjà leurs emplacements. Les autres attendent le placier qui va tirer au sort car il n'y a pas assez de places disponibles.
Le samedi, il y en a une dizaine pour 20 ou 30 demandes.
Si les places sont si convoitées, c'est que l'été est le temps des affaires. Sur le marche, ces babioles dont les touristes raffolent.
Allez-y mesdames, tout à 2 euros.
Des maillots de bain, des vêtements, c'est bien ! Et ce n'est pas cher.
Pour ces articles, les vendeurs saisonniers courent les grossistes et les plateformes d'achat en Espagne ou en Italie. Ici, les montres viennent de Marseille.
5 euros.
Vous les achetez combien.
On a une toute petite marge. C'est pour cela qu'il faut vendre le plus possible.
Je ne peux pas vous donner le prix, c'est un secret, cela change.
L'emplacement coûte 10 à 20 euros. Les revenus sont déclarés.
L'assurance, tous les documents, c'est parfait.
Il promène son fromage un peu partout, comme la plupart des vendeurs passagers. Il suit toute l'année la migration des clients.
Les gens s'approchent beaucoup de la mer en vacances. On essaie de travailler dans ces coins-la. L'hiver, on va directement chez eux. On va même en Belgique.
Tout à 15 euros, une affaire ! Si vous dites le contraire, je change de métier.
La profession se transmet souvent dans la famille. Depuis quelques années, la crise amène de nouvelles vocations : des chômeurs qui croient devenir facilement des marchands.
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