Université d'été du PS : le discours de Manuel Valls
Autre grand titre de l'actualité de ce dimanche soir, la fin de l'université d'été du Parti socialiste à La Rochelle. Dans un discours qui se voulait à la fois offensif et apaisant, Manuel Valls a essayé de mettre tout le monde d'accord, après une semaine de pagaille désastreuse.
Une arrivée sous les vivats des militants, mais au fond de la salle, on crie "Vive la gauche", nouveau slogan de ralliement des frondeurs. La bise à Christiane Taubira, comme un gage donné aux contestataires, et à la tribune, Manuel Valls appelle à l'exemplarité et au rassemblement.
Faisons attention au choix des mots, à nos attitudes, à nos comportements. Respectons-nous GÎ nous serons plus forts alors pour nous faire entendre des Français.
Mais dans la salle, les divisions éclatent dès que Manuel Valls justifie sa politique économique.
Qu'il y ait même quelques sifflets sur l'idée qu'on soutienne les entreprises pour créer la richesse et l'emploi, quel message adressez-vous aux Français? Ce n'est pas possible! Je demande aux socialistes, pour qu'il n'y ait pas d'ambiguïté, de se lever et de dire: "Oui, cette politique est nécessaire pour redresser notre économie.
Reste à rassurer les socialistes, notamment sur les 35 heures, qui ne seront pas remises en cause, mais aussi sur son positionnement à gauche.
C'est pour toutes ces raisons que j'aime les socialistes.
Des applaudissements pour finir, mais les deux gauches ne sont toujours pas réconciliées.
Le Premier ministre n'est pas un vrai homme de gauche.
Je reste traumatisée par la visite précédente que le Premier ministre a rendu à l'université du Medef.
Il a été étonnant, il a abordé tous les problèmes.
Je suis très rassurée, on a un Premier ministre qui tient la route et qui s'assume.
De l'avis général, Manuel Valls a fait un bon discours, sans reniement et sans provocation. De là à avoir convaincu l'ensemble des militants socialistes, c'est une autre histoire.
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