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Une semaine au musée : au musée Deyrolle à Paris

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Article rédigé par franceinfo
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Notre série de l'été maintenant consacrée cette semaine à des musées pas forcément très connus mais qui s'illustrent par leur originalité.

Dans la jungle urbaine où certains ont les dents longues, il est un repaire où le touriste peut s'aventurer. La boutique-musée Deyrolle. Ici, pas besoin de se méfier du grand méchant loup. Le rat des villes reste de marbre face au corbeau des champs. Maître renard ne bouge pas d'un poil. Ces animaux empaillés peuvent aussi s'acheter. Quel est votre animal préféré ici.

Le Wallaby, il y en a 3 ici, on les aime parce qu'ils viennent d'Australie. Et je suis Australien.

J'aime beaucoup le lion, je le trouve très expressif.

Mon animal préféré c'est le renard. Pas celui-ci en particulier même si je l'aime bien. Il y a des années, ma femme et moi nous avons acheté un magnifique petit renard.

Ils sont morts naturellement avant d'être empaillés. Comme ce bébé oryctérope venu de Madagascar. Un cabinet de curiosités. Dans les tiroirs, des merveilles. Mais aussi de drôles d'insectes aux noms difficile à prononcer.

Ça c'est le Eupatonus Crassus.

Et Megascolia.

Le plus beau, c'est lequel.

Celui-là.

Qu'est-ce qui te plaît.

J'aime les ailes et les pattes.

Cet endroit a fasciné les artistes qui aimaient y passer commande. Parmi les clients, Salvador Dali. Le surréaliste avait un intérêt tout particulier pour certains animaux.

Il était connu pour les cornes de rhinocéros. Dans son esprit, c'était le moyen d'être un surhomme. Il s'en vantait, mais il est venu chercher des homards. Un homard albinos, plus grand, plus important.

Aujourd'hui encore, ce lieu continue d'inspirer. Au fond du magasin, un homme de l'ombre veille sur cette ménagerie et répare les accidentés. On le surnomme "le Doc".

Lui, est tombé sur la tête, l'oreille est cassée.

Il va s'en sortir.

Oui, ça va le faire.

Pour les besoins de ce tournage, on vous promet, aucune bête n'a été maltraitée. Même si certaines ont eu quelques frayeurs.

Elle a peur.

Oui, elle pense qu'elle est la prochaine sur la liste.

Oubliez votre humeur de chien et venez le temps d'un après-midi chercher la petite bête, ou la grosse.

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