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Une semaine au musée : au musée de la police de Paris

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Article rédigé par franceinfo
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Notre série de l'été est consacrée cette semaine à des musées pas forcément très connus mais dont les thèmes sont plutôt originaux. Première étape : le musée de la préfecture de police de Paris qui revient sur les plus grands faits divers de notre pays.

Commissariat du 5e arrondissement. Pour le trouver, il faut demander son chemin à des hommes en uniforme.

C'est par ici.

Non, pas le bureau des plaintes. Seul indice, c'est au 3e étage. Après cette courte enquête, au bout du couloir, le musée de la préfecture de police de Paris. L'histoire des gardiens de la paix. Des policiers qui, au fil du temps, ont écopé de noms d'oiseaux. Les poulets, tout le monde connaît. Au début du siècle, ils étaient surnommés les hirondelles.

On a longtemps supposé que c'était à cause de leurs pèlerines. Lorsqu'ils traversaient les rues à toute vitesse sur leurs vélos, ils avaient les pans qui partaient en arrière comme les ailes d'une hirondelle. En fait, c'est la marque du vélo qui était fabriqué dans les manufactures françaises qui s'appellait Hirondelle.

Dans chaque vitrine, des affaires criminelles. Pièces à conviction, enquête et châtiment. L'occasion de se rafraîchir la mémoire.

Vous savez comment ça s'appelle.

Une guillotine.

Et pourquoi.

Parce que ça vient sur la glotte.

Non, celui qui l'a inventé s'appellait monsieur Guillotin.

Et pourquoi pas, le temps d'un après-midi, se prendre pour un enquêteur.

Agent de la paix! Je crois que ma mission sera de courte durée.

Interrogatoire des visiteurs.

On se sent comment.

Pas vraiment policier, comme un voleur qui a volé un policier.

Des histoires de voleurs et de meurtriers parfois étranges. De l'arme la plus banale, comme ce rouleau a pâtisserie, à la plus ingénieuse, un pistolet harmonica à 10 coups, de 1873.

Ce qui semble être un éventail est un étui contenant un poignard qui a servi à assassiner une femme.

Plus mystérieux encore, cette cordelette. La célèbre affaire de la malle à Gouffé. Tout remonte à 1889, la belle Gabrielle Bompard séduit sa victime. Un huissier nommé Toussaint Gouffé. Tout en jouant de ses charmes, elle lui passe au cou le cordon de sa robe de chambre. Dissimulé dans l'appartement, un complice se saisit du cordon, l'accroche à une poulie et étrangle l'huissier. La victime est dissimulée dans une malle. Son corps est retrouvé, les assassins jugés.

On a vendu des reproductions de cette malle au moment du procès. En 1892, on pouvait acheter cette malle en souvenir.

Sachez enfin que si les criminels ont payé cher leurs erreurs, la visite de ce musée est gratuite.

Peut.

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