Cet article date de plus de dix ans.

Le braqueur fait une bise à la bijoutière, son ADN le trahit

Il avait séquestré la commerçante pendant près de quatre heures, en avril, à Paris. Son ADN sur la joue de la victime a permis à la police de l'identifier.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
La gérante d'une bijouterie du 20e arrondissement de Paris a été braquée et séquestrée à son domicile, le 27 avril 2013. ( GOOGLE MAPS / FRANCETV INFO )

Une bise de compassion peut avoir de nombreuses conséquences. Un jeune homme, âgé de 20 ans, est soupçonné d'avoir braqué et séquestré une bijoutière, au domicile de celle-ci, à Paris. L'homme a été identifié grâce à l'ADN que les enquêteurs ont recueilli sur la joue de la victime, rapporte mardi 4 février Le Parisien (article payant). 

Les faits remontent au 27 avril 2013. Alors que la gérante d'une bijouterie du 20e arrondissement de la capitale rentre chez elle, deux hommes encagoulés l'attendent sur le palier de son domicile. Après l'avoir forcé à entrer, ils l'attachent et l'aspergent d'un liquide présenté comme de l'essence, la menaçant de la brûler si elle ne se montrait pas coopérante. La bijoutière fournit les codes du système d’alarme et ceux des coffres de sa boutique. L'un des deux agresseurs se rend alors dans la bijouterie pendant que l'autre reste auprès de la commerçante.

Après avoir été séquestrée pendant près de quatre heures, la victime est finalement libérée par l'un des deux kidnappeurs. Mais l'un d'eux commet une erreur : "Ce malfrat a embrassé sa victime sur la joue, semble-t-il en signe de compassion après le calvaire qu’il venait de lui faire endurer, explique une source proche du dossier au Parisien. Une fois libre, la victime a aussitôt alerté la police." Et la police scientifique a pu effectuer un prélèvement au niveau de la joue de la bijoutière. Grâce à cet ADN, le jeune homme a pu être confondu et retrouvé le 22 janvier dans une prison de Nîmes (Gard), où il a été incarcéré pour d'autres faits. Il a reconnu avoir fait une bise à sa victime pour "atténuer son traumatisme".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.