Tribune de Nicolas Sarkozy : les réactions
Il ne s'était pas exprimé aussi longuement depuis sa défaite de 2012 à l'élection présidentielle, mais la succession des affaires judiciaires, et notamment les écoutes le concernant, ont poussé Nicolas Sarkozy à rédiger une tribune en forme de défense mais aussi d'attaque, celui-ci estimant que "les principes de la République sont foulés aux pieds". A cela, il ajoute une comparaison qui suscite de nombreuses réactions.
Ce matin comme tous les jours, Nicolas Sarkozy se rend à son bureau alors que sa tribune fait l'effet d'une bombe. Il y a un mot qui fait bondir la gauche: Stasi. Au sujet des écoutes, l'ancien président dresse un parallèle avec la police politique d'ex-Allemagne de l'Est. Pour Nicolas Sarkozy, François Hollande serait à la manoeuvre, et Ie le Président n'a pas tardé à répondre.
Laisser penser que notre République puisse ne pas être fondée sur les libertés, c'est introduire un doute qui n'a pas sa place. Toute comparaison avec des dictatures est forcément insupportable.
Le gouvernement compare aujourd'hui Nicolas Sarkozy à l'ancien chef du gouvernement italien.
Nous assistons à du Berlusconi, c'est-à-dire de la grande gueule contre les institutions.
Il a fait croire à l'opinion publique qu'il était victime d'acharnement.
Nicolas Sarkozy veut tout détruire pour se protéger, tout casser, pour échapper à la justice. Nicolas Sarkozy a droit à la présomption d'innocence mais il n'est pas au-dessus des lois.
L'entourage de Nicolas Sarkozy trouve qu'à droite, les soutiens ne sont pas très nombreux, et après sa tribune, les réactions sont partagées.
On n'est jamais assez violent lorsqu'on attaque Nicolas Sarkozy et lui le serait trop lorsqu'il se défend? Il y a deux poids deux mesures.
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