Cet article date de plus de dix ans.

Trafic de drogue : de la musique classique contre les dealers

Publié
vidéo : 40min
Ce replay n'est plus disponible.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Depuis, aucune autre tentative dans le département.

L'opéra comme arme pacifique contre les dealers : Mozart, Bach, Beethoven Un père de famille excédé par les trafics et les nuisances sonores au pied de son immeuble, en région parisienne, a trouver une parade. Il diffuse depuis son balcon de la musique classique. Une initiative populaire dans la résidence qui agit sur les jeunes.

Une résidence paisible à Montrouge, au sud de Paris. Certains soirs, une petite bande bruyante squatte la cour. Elle a été filmée par un habitant. Ecoutez. Des notes de musique classique retentissent. Leur but : chasser ce groupe qui n'habite pas l'immeuble et que les habitants soupçonnent de trafic de drogue. Ce riverain qui a filmé répond en musique au bruit insupportable.

Quand je les vois, je mets mon enceinte sur le balcon. Et je lance un morceau d'opéra, "Le Noces de Figaro".

Il a eu cette idée un soir où à cause du bruit, il n'arrivait pas a lire une histoire a ses filles.

Ça fait 2 ans qu'on a des petits groupes dans la cour. Ces deux derniers mois, ça a empiré. D'un lieu de consommation, c'est devenu un lieu de vente de drogue. Aujourd'hui, ils ont jeté une pierre sur la vitre, parce que cette musique les insupporte. Je les gêne dans leur trafic.

Ses voisins soutiennent ce père de famille.

C'est une action intelligente, non violente.

Il a fait preuve d'imagination et de courage.

Vendredi dernier, c'était la Fête de voisins dans cette même cour. Mozart contre dealers, rien de mieux pour souder la copropriété.

Je pensais que ça marcherait pas. Mais elle a permis de montrer aux gens, à la mairie et la police qu'il faut agir. Il y a effectivement un problème.

En pleine fête, une visite de policiers en civil.

L'action, c'est que le bailleur ferme les deux accès.

En ce moment, ils viennent deux fois par jour.

C'est une prise de conscience, une première avancée. Il n'y a pas que la police, il faut que tout le monde s'y mettent. Notre immeuble, l'autre immeuble avec le parking. Tout le monde doit montrer son ras-le-bol.

La bande réapparaît dès que les policiers sont partis. Les habitants ne peuvent rien faire.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.