Taxis en colère : déploiement à Paris

Nouveau coup de colère des taxis. Grève, opérations escargot et parfois quelques incidents. Ils dénoncent une concurrence déloyale. Ont-ils raison ? Sophia Synodinos nous répondra, mais d'abord les images de cette journée.

A force d'attendre, les esprits s'échauffent un peu. Les taxis parisiens en grève faisaient toujours le siège en fin d'après-midi, du Champ de Mars. Toute la journée, Paris a été paralysé par de petits groupes de taxis. Au grand dam des automobilistes.

Prenez les maréchaux! Faites quelque chose.

Vous croyez que ça nous fait plaisir.

Le ton est parfois monté avec les gendarmes mobiles. L'opération escargot a commencé à l'aube. Au départ des aéroports parisiens, les taxis, excédés par la concurrence déloyale disent-ils, des véhicules de tourisme avec chauffeur (VTC).

Y a des taxis qui ont payé leur licence 240.000 euros! Aujourd'hui il a du mal à payer son loyer de chez lui.

On va bloquer Paris, que personne bouge.

La colère monte: 5 à 6.000 taxis parisiens mobilisés, deux fois plus que lors du précédent mouvement il y a un mois. Entre-temps, les taxis ont été désavoués par le Conseil d'Etat dans leur conflit avec les VTC. Dans la soirée, le gouvernement nomme un médiateur et lance une concertation sur deux mois.